C'est bien connu, les chiens ont un flair hors du commun !
Cela leur permet de protéger leurs maîtres, car ils sont en mesure de détecter la présence d'un intrus !
Leur ouïe également, plus ou moins développée selon les races, en font d'excellentes alarmes sur pattes.
Enfin... pas tous les chiens !
Il fallait bien qu'il y ait une exception pour confirmer la règle !!!
Mais la question que se posent les sisters est la suivante : Pourquoi diable faut-il qu'à chaque fois qu'il existe une exception, il faut que ça tombe sur elles ???
En effet, les sisters avaient un chien nommé Hélios, et ce chien était bel et bien une exception.
Je dis "était" car malheureusement Hélios n'est plus...
Ha non !!! Pas de petite larme sur ce blog ! Hélios a vécu une vie de pas chat pacha jusqu'à l'âge de 18 ans, ce qui correspond environ à 94 ans de vie de roi pour un être humain... il a donc eu une très belle vie (oui, même en compagnie des sisters !)
Description du bestiau : 2,5 Kg, entre 20 et 25 cm de haut, 3 dents, une couette sur le haut de crâne.
Impressionnant, n'est-ce pas ?
I - RAPPEL DES FAITS
Anecdote prouvant la qualité d’exception de notre regretté Hélios :
Un soir, les 3 sisters passaient une soirée tranquilou avec leur Papounet au premier étage, à discuter de tout et de rien. (oui, au total les sisters sont 3, mais afin d'éviter des catastrophes qui pourraient nuire à la survie de notre espèce, les autorités ont exigé de réduire au maximum la réunion des 3 éléments instables...)
De son côté, Mamounette s'était absentée pour rendre visite à Grandmerounette.
Alors que nous étions donc tous les 4 en train de refaire le monde, Hélios lui, était lamentablement affalé de toute sa masse de 2,5 kg sur le canapé et somnolait paisiblement.
Quand soudain les sisters et Papounet entendent le bruit de la porte d'entrée au rez-de-chaussée.
Rien d'anormal à priori, ce doit être la Daronne qui rentre.
Au bout de quelques minutes, ne voyant toujours pas Mamounette arriver, les sisters et leur père commencent à se dire qu'il se passe quelques chose de bizarre, puisque seules 14 marches séparent le rez-de-chaussée de l'étage !
Après avoir perdu encore quelques minutes à se regarder silencieusement en chien de faïence pour déterminer qui allait descendre voir ce qui se passe en bas, genre "le premier qui parle descend !", les sisters et leur padre se décident finalement à descendre tous ensemble.
Et là, mauvaise surprise !
Maman n'était pas là, comme on s'y attendait.
La porte d'entrée était grande ouverte..
La porte d'accès au garage... ouverte aussi.
Et dans le garage, là où devrait se trouver la mobylette de la voisine qui est autorisée à l'y entreposer, plus rien !!!
Le vieil ordinateur datant de Mathusalem qui prenait la poussière dans un coin, a manifestement été déplacé, (les traces dans la poussière ne laissant aucun doute à ce sujet) le cambrioleur ayant certainement été amené à faire un choix stratégique, faute de temps, entre une mobylette et un vieil ordi pourri.
Encore quelques minutes de bug collectif...
"A mon avis, c'était pas Maman tout à l'heure ! Ce doit certainement être un voleur. Et oui... j'ai deviné ! Maman n'aurait
pas laissé la porte d'entrée grande ouverte !" se permit d'avancer de manière très perspicace Dedin avec les yeux plissés à la manière d'un grand détective qui vient de résoudre une énigme !
"Merci Einstein !" fut la réponse collective du reste du groupe...
Un petit coup d'oeil plus qu'optimiste dans la rue et les alentours... au cas où le voleur nous attendrait... Rien, évidemment
!!!
Après avoir prévenue la voisine et les gendarmes, les sisters et leur père remontèrent à l'étage, encore "chamboulés" par le
cambriolage.
Mais comment diable ce cambrioleur a-t-il pu pénétrer dans la maison, entrer dans le garage, tenter de voler l'ordinateur, voler la mobylette en la faisant passer par le hall d'entrée, sans que personne n'entende rien ???? C'est vrai merde ! On a un chien !!
Le regard des 4 bipèdes se dirigea alors vers le canapé où avait été vu pour la dernière fois LE chien.
A première vue, pas de chien !
"Merde ! Il a réussi à nous voler le chien aussi !!!"
Non, non ! En y regardant d'un peu plus près, nous finîmes par remarquer une petite touffe de poils qui dépassait de sous l'un des coussins du canapé.
Le patriarche souleva le petit coussin, et là, dormait paisiblement, comme si de rien n'était, LE chien de garde.
Sentant certainement peser sur lui le poids de 4 regards réprobateurs, Hélios finit par ouvrir un oeil et à redresser sa tête l'air de dire : "Keskispasse ?"
"Dis donc, espère boule de poils inutile, t'aurais rien entendu, ni rien flairé de suspect par hasard ?" questionna Patate.
En guise de réponse, Hélios retourna sa tête avec dédain vers le dossier du canapé et se rendormit.
II - DISCUSSION
Faut-il déduire de tout cela qu'Hélios était dépourvu de tout flair ?
Bien sûr que non ! Cette déduction serait aussi hâtive qu’erronée.
En effet, Hélios était capable de retrouver sa baballe quel que fut l'endroit improbable où les sisters pouvait la planquer.
Hélios se mettait également à grogner et aboyer lorsqu'il entendait Papa rentrer du travail, alors même que ce dernier était encore tout au bout de la rue.
Il doit donc certainement y avoir une autre explication à l'extraordinaire passivité d'Hélios lors du cambriolage... LE VERITE EST AILLEURS !
III - CONCLUSION
Hélios était indéniablement doué d'un flair et d'une ouïe aussi développés que chez ses congénères.
L'explication de la léthargie d'Hélios lors du cambriolage est d'une simplicité alarmante... C'était tout simplement un trouillard et un flemmard de première !!!
Il avait dû se dire : "Pourquoi se faire chier à prévenir qu'il y a un intrus ? On va encore me dire "Attaque !", ça va être à moi de m'occuper tout seul de l'intrus, et si je n'y arrive pas, ça va encore me retomber dessus alors que je pèse 2,5 kg tout mouillé !!!"
Pas folle la guêpe !
Et oui... il parait que les chiens ressemblent à leurs maîtres...